Semaine 1 : Pages du matin
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Bonjour, ma chère famille Mme Browns.
Ici NotesOnDawn, et je suis tellement heureuse de partager cette nouvelle aventure avec vous, ici, dans notre cher coin « Tout sur les livres ». C’est l’endroit idéal pour commencer, car… eh bien, tout cela parle de commencements .
En cette fin de printemps, j'ai ressenti un besoin discret mais persistant de changer ma relation à la créativité. En tant qu'écrivaine, en tant que lectrice , ma vie créative ressemble parfois à une succession de hauts et de bas. J'ai des périodes d'inspiration intense, suivies de longues périodes de doute et, pour être tout à fait honnête, de stress [ 07:29 ]. Je me sentais un peu trop stressée pour me consacrer pleinement à l'écriture [ 07:29 ], et je savais qu'il fallait que ça change.
Alors, ça y est, je l'ai enfin fait. J'ai pris ce livre que nous avons tous sûrement vu, celui qui murmure une autre voie : « Libérez votre créativité » de Julia Cameron .
Je me lance dans le défi des 12 semaines, et ma dernière vidéo était un petit journal de bord de ma toute première semaine : Retrouver un sentiment de sécurité . Cette première étape ne consiste pas en de grands gestes, mais en un travail discret et fondamental : construire un cocon protecteur pour l’artiste qui est en vous.
Ce billet est une douce invitation à prendre un moment pour réfléchir à nos propres rêves créatifs et à explorer deux nouveaux rituels incontournables qui, en une semaine seulement, ont déjà commencé à tout changer : les Pages du Matin et le Rendez-vous avec l’Artiste .
Amazon.com - Libérez votre créativité : un chemin spirituel vers une créativité accrue, par Julia Cameron
Le rituel sacré et effrayant : mes premières pages du matin
Ma nouvelle « routine matinale de fin de printemps » [ 00:20 ] commence désormais par un rituel qui ressemble à la fois à une confession et à une purification : les Pages du Matin [ 00:50 ].
Si vous ne connaissez pas cet exercice, la consigne est d'une simplicité trompeuse : écrire trois pages à la main, en flux de conscience. À faire dès le matin, avant toute autre chose.
Mais voici la règle la plus importante, celle qui distingue fondamentalement cette pratique de la tenue d'un journal intime : il ne s'agit pas d'art, ni d'écriture. Ce n'est pas censé être intelligent, perspicace, ni même cohérent. Vous n'avez pas le droit de le relire (du moins, pas pendant les huit premières semaines). C'est, comme le dit Cameron, un « vidage de cerveau ».
Et, oh, quel taudis !
Mes premiers jours furent… un vrai chaos. Pour un écrivain, s'asseoir avec un stylo et une page blanche, c'est s'exposer à une forte pression . Je veux écrire une belle phrase. Je veux être profond. Ma voix intérieure critique, cette voix autoritaire qui vit dans ma tête, est assise juste au-dessus de mon épaule, tapant du pied.
Les Pages du Matin ne sont pas faites pour ce critique. En fait, je découvre qu'elles sont un outil pour le réduire au silence par l'ennui.
Mes premières pages n'étaient qu'une longue liste de plaintes geignardes : « Je suis tellement fatiguée. Je ne sais pas quoi écrire. Il faut que j'achète du lait. Je m'inquiète pour ce courriel. Pourquoi le ciel est-il si gris ? C'est idiot. Je pense encore à l'incohérence de ce personnage dans l'intrigue. C'est vraiment idiot. Trois pages, c'est interminable… »
Et ainsi de suite, encore et encore.
Mais un phénomène étrange se produit à la page deux. Le critique s'ennuie. Ses critiques s'essoufflent. Et puis, une autre voix s'élève. Une voix plus douce, plus curieuse.
« Je me demande ce qui se passerait si… » « Je me souviens de cette journée au réservoir… » « Ce serait amusant de… »
C'est là, je le comprends, tout l'enjeu. Ce n'est pas le contenu qui compte, mais l' acte d'écrire. Il s'agit de dissiper tout le brouhaha mental, toute cette anxiété, cette critique, ce brouillard administratif qui encombre notre esprit, afin de révéler le message créatif qui se cache derrière.
Pour quelqu'un qui aime écrire, c'est un profond travail de déconstruction. Cela m'apprend que tout ce que j'écris n'a pas besoin d'être destiné à un public. Une partie doit simplement être pour moi . C'est une façon de dire à l'artiste qui sommeille en moi : « Je t'écoute. Même les passages ennuyeux. Même les passages où je suis en colère. Je suis là. Tu es en sécurité. »
Alimenter la source : mon bilan littéraire de mars
Après avoir vidé mon cerveau, il est temps de le « remplir ». Mon rituel consiste à suivre mes pages avec un petit-déjeuner et un vrai livre [ 01:20 ].
Après tout, c'est « MsBrowns ». Nous savons tous la vérité : pour être un bon écrivain, il faut être un lecteur vorace.
J'ai toujours ressenti cela viscéralement. Comme je l'ai mentionné dans mon vlog : « Personnellement, en tant qu'artiste, je pense que mes lectures ont le plus d'influence sur mon écriture. » [ 01:56 ] C'est un véritable baromètre de ma créativité. « Ce que j'ai envie de lire est en quelque sorte lié à ce que j'ai envie d'écrire. » [ 02:05 ]
Dans l'esprit d'« AllAboutBooks », je souhaite partager avec vous mon bilan du mois de mars. Ce fut un mois riche et varié, où l'on sent mon esprit créatif en quête d'inspiration.
1. Le Livre qui ne voulait pas brûler de Mark Lawrence. Franchement, « cette couverture était vraiment de lui » [ 02:30 ]. Comment résister ? Des « bibliothèques magiques » [ 02:30 ] et ces illustrations magnifiques ? J’étais conquis. Ce livre était un vrai marathon : avec ses « 900 pages » [ 03:04 ], « j’ai mis un temps fou à le terminer » [ 02:51 ]. Et il n’est pas parfait. C’était « un peu lent » [ 02:51 ], et je partage certaines des « critiques courantes » [ 03:11 ] concernant l’intrigue. Mais… peu m’importait. Je l’ai « vraiment adoré » [ 03:04 ]. Il a ce « genre fantasy classique des années 90 » [ 02:45 ] qui était comme une étreinte chaleureuse et familière. C’est un livre sur les livres, une histoire perdue dans une bibliothèque. Pour un amoureux des livres, quoi de plus réconfortant ? C'était une leçon qui nous a appris à apprécier l' ambiance et pas seulement la perfection technique.
2. La série « The Foul Lady Fortune » de Chloe Gong. Dans la lignée de la fantasy ( ou est-ce de la fantasy historique ? ), je me suis plongée dans cette série. J'ai tout lu à l'envers, avant « Violent Delight » , ce qui est un peu bizarre , mais je l'ai quand même beaucoup appréciée . C'est un roman pour jeunes adultes qui explore de nombreux thèmes intéressants , mais surtout , il est divertissant . Je me suis vraiment attachée aux personnages , et parfois, c'est tout ce qu'il faut. C'était une bonne lecture, quatre étoiles, qui m'a rappelé le plaisir simple d'une histoire bien racontée.
3. Le livre de table basse sans titre (Mon héros créatif) Bon, celui-ci est spécial. Il y a un youtubeur dont je suis complètement fan . C'est un homme qui « vit dans deux cabanes en pierre dans les montagnes italiennes » [ 04:09 , 04:17 ] et qui les rénove petit à petit. Il « publie une vidéo de 40 minutes à une heure tous les dimanches » [ 04:24 ], une sorte d'« ASMR au ralenti où on le voit s'occuper de ses petites tâches » [ 04:24 ]. Et « tous les dimanches, sans faute, je regarde sa vidéo en entier » [ 04:31 ].
J'ai découvert qu'il avait écrit des livres sur ses voyages. J'ai acheté son livre « Un an de voyage à vélo » [ 05:01 ] pour ma sœur à Noël... et « je l'ai lu avant de le lui offrir » [ 05:09 ] (chut, ne le dites à personne).
Franchement ? « C'est le plus beau livre de table basse que j'aie jamais lu » [ 05:09 ]. Les « photos sont magnifiques » [ 05:16 ]. Mais surtout, il « trouve un équilibre parfait entre les informations qu'il partage dans ses vidéos et celles qu'il explore dans ce livre » [ 05:27 ]. Cet homme, avec sa vie tranquille, constante et analogique, m'a « convaincu de revoir beaucoup de mes ambitions à long terme » [ 05:32 ]. Il est, en quelque sorte, l'incarnation même de « Libérez votre créativité » . Il travaille , tout simplement , avec douceur et constance, et ce faisant, il crée une vie d'une beauté et d'une créativité profondes. Il « me touche profondément » [ 05:40 ], et son livre est un rappel concret de ce qui est possible.
4. « The Vaster Wilds » de Lauren Groff. Après cela, j'ai eu une petite panne de lecture [ 05:57 ]. J'étais entre deux emplois et j'avais l'impression d'avoir le cerveau en peine. J'ai finalement repris « The Vaster Wilds » [ 06:12 ]. Ensuite, j'ai lu « Matrix » de Groff et j'ai constaté que, malgré la beauté des descriptions [ 06:29 ], je n'ai pas toujours compris l'histoire [ 06:38 ]. Je m'attendais à retrouver ce mélange déjanté de réalisme magique et d'histoire [ 06:47 ].
Mais ça… « c’était magnifique » [ 06:47 ]. C’était « très ancré dans la réalité » [ 06:47 ], suivant un personnage sur une « période très courte » [ 06:56 ] durant « la période de la colonisation américaine » [ 07:08 ]. C’est brut, viscéral et époustouflant. C’est une histoire de survie qui explore aussi la force intérieure. (Note : je tiens à « me renseigner davantage sur la manière dont elle a traité cette période historique » [ 07:02 ], ce qui est toujours important.) Ce livre a été un choc, un rappel de la puissance d’un récit unique et concentré.
La lecture de toutes ces « choses différentes » [ 07:24 ] m'a fait réaliser que j'espère « qu'en faisant comme un artiste... je pourrai commencer à puiser dans certaines influences et inspirations » [ 07:37 , 07:44 ] pour ma propre écriture.
L'aventure en solo : Mon premier rendez-vous d'artiste
Ceci m’amène au deuxième outil principal : la date de l’artiste .
La règle : une fois par semaine, vous devez vous offrir un rendez-vous en solo. Un « rendez-vous artistique ». C’est un exercice ressourçant. Il ne s’agit pas de faire des courses. Il s’agit de s’amuser.
Pour mon premier rendez-vous, après une matinée pluvieuse, le soleil a enfin fait son apparition [ 07:44 ]. Je me suis dit : « Bon, il fait beau maintenant… Je vais aller au lac. » [ 07:51 ]
J'ai emporté mon carnet (pour les exercices , pas pour les pages !) et je suis partie... tout simplement.
J'ai marché. J'ai regardé les cerisiers en fleurs [ 09:10 ]. J'ai trouvé un arbre et je m'y suis assis, comme un enfant de huit ans, et j'ai fait mes tâches de la première semaine d'Artist Way [ 07:50 ].
C’est là que la vulnérabilité entre en jeu. Les exercices vous invitent à réfléchir à vos rêves créatifs, à vos freins créatifs (vos critiques intérieures) et à vos sources d’inspiration. Assise dans cet arbre, j’ai dû être honnête avec moi-même quant à mon parcours créatif jusqu’à présent. J’ai dû coucher par écrit mes rêves créatifs et admettre à quel point je les désire .
C'était... inconfortable. Et magique.
En contemplant l'eau, j'avais l'impression de donner enfin de l'air à ces aspects de moi-même. Je laissais libre cours à mon âme d'artiste, à cette part de moi qui aspire à écrire, à grimper aux arbres, à rêver en grand. Je retrouvais, littéralement, mon sentiment de sécurité. Je lui montrais que je lui consacrerais du temps. Que je l' emmènerais vivre des aventures. Que je la protégerais des critiques, intérieures comme extérieures.
Une soirée tranquille et sûre
Je suis rentré du réservoir le cœur léger. Non pas dans une frénésie d'idées débordantes, mais dans un calme profond, un sentiment d'ancrage. La journée s'est terminée par « des pizzas maison et une soirée tranquille » [ 09:20 ].
Et c'est là , je crois, tout l'intérêt de la première semaine.
« Retrouver un sentiment de sécurité » ne signifie pas une grande révélation bouleversante. Il s’agit plutôt de petits rituels apaisants. C’est le moment de vider son esprit avec les Pages du Matin, qui dit : « Ici, toutes tes angoisses sont les bienvenues. » C’est le rendez-vous artistique au bord de l’eau, qui dit : « Ton jeu est important. » Et c’est le simple plaisir de préparer une pizza et de passer une soirée tranquille [ 09:20 ], qui dit : « Tu es chez toi. Tu es en sécurité. Tu peux créer. »
Ce n'est que la première semaine, mais j'espère [ 07:37 ] que c'est le début de quelque chose de vraiment transformateur. Et je suis tellement contente de pouvoir le partager avec vous tous.
Avec tant de chaleur,
NotesOnDawn