Semaines 2 et 3: Blocages créatifs et manifestation pour les écrivains

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Bonjour, ma chère famille MsBrowns !

Ici NotesOnDawn, et je suis ravie d'être de retour sur le site AllAboutBooks pour partager un nouveau chapitre de mon journal intime. Comme vous le savez peut-être, je suis actuellement engagée dans un cheminement profond et transformateur avec « Libérez votre créativité » de Julia Cameron. Mon dernier article portait sur la semaine 9, mais j'aimerais revenir un peu en arrière et partager mes expériences des semaines 2 et 3, car elles ont véritablement posé les bases de tout ce qui a suivi.

Mon récent vlog, qui a inspiré cet article, offrait un aperçu concis de cette période charnière. Les thèmes principaux étaient « Retrouver son identité » (semaine 2) et « Retrouver son pouvoir » (semaine 3).

Et le mot clé est « pouvoir ».

Cette période a été consacrée à une exploration de la spiritualité, du concept de manifestation, et à la confrontation avec les blocages inattendus qui peuvent entraver notre processus créatif. Pendant longtemps, j'ai cru que le syndrome de la page blanche se résumait à un manque d'idées. Quelle erreur ! J'ai découvert que mes plus grands blocages ne sont pas du tout liés à un manque d'idées, mais à une peur viscérale de recevoir .

Ce fut une révélation profonde, et parfois profondément troublante. Alors, installez-vous confortablement avec une tasse de thé et entrons dans le vif du sujet.

Amazon.com - Libérez votre créativité : un chemin spirituel vers une créativité accumulée, par Julia Cameron

Mme Browns - La Voie de l'artiste, semaines 2 et 3

L'espace sacré et sûr : ma pratique des pages du matin

Le premier outil, et le plus indispensable, de “Libérez votre créativité” est celui des Pages du matin . Si vous ne connaissez pas cet outil, le principe est simple : écrire trois pages à la main, au fil de vos pensées, chaque matin, idéalement dès le réveil.

Il ne s'agit pas d' “écriture” au sens où nous, amoureux des livres, l'entendons. Ce n'est pas de l'art. Ce n'est même pas tenir un journal intime. C'est, tout simplement, un “déballage de pensées”.

Comme vous pouvez le voir dans mon vlog, j'ai instauré ce rituel partout avec moi : de mon balcon tranquille au petit matin [ 02:00 ] à un café chaleureux [ 10:00 ]. L'important, c'est la régularité, pas le lieu. Et comme je l'ai montré (je suis très fière de voir à quel point mon carnet est rempli ! [ 09:48 ]), les pages s'accumulent.

Au début, j'étais sceptique. Trois pages par jour ? Mais j'ai été surpris de constater à quel point écrire trois pages chaque matin était facile [ 07:48 ]. Mon stylo… glisse tout seul.

La plupart du temps, c'est du grand n'importe quoi : “ Je suis fatigué. Il faut que j'achète des bananes. Je me demande quel temps il fera. Je repense encore à ce courriel bizarre… “

Mais alors, la magie opère.

Au milieu de ce chaos, on « trouve des idées intéressantes » [ 07:48 ]. Les pages deviennent un véritable refuge pour “y voir plus clair”. Pour un écrivain, cet outil est inestimable. C'est là que je fais le vide dans mon esprit et que je peux enfin entendre ma propre voix créative. C'est là que je me plains d'un personnage récalcitrant ou que je démêle un nœud d'intrigue qui me tracasse depuis des jours.

Plus important encore, c'est un espace sans critique intérieure. La règle est simple : écrire sans s'arrêter. Il est interdit de juger le résultat. Dans un monde (et une profession) obsédé par la correction, le peaufinage et les critiques, avoir une pratique quotidienne rien que pour soi, sans public ni critère de “bien”, est un acte radical de bienveillance envers soi-même. C'est le premier pas vers une relation de confiance avec son moi créatif.

Et croyez-moi, c'est dans cet espace sûr, chaotique et privé que les véritables blocages commencent à se manifester.

Le blocage que je n'avais pas vu venir : la peur de demander

Cela m’amène à la plus grande révélation de la semaine 3. Alors que j’écrivais consciencieusement mes pages du matin, j’ai “rencontré en moi une sorte de blocage auquel je ne m’attendais pas” [ 07:54 ].

Le thème de la semaine était « le pouvoir », et le livre aborde la spiritualité, la manifestation et le concept selon lequel vous « devez être... ouvert à recevoir de l'énergie autant que vous en donnez » [ 08:09 ].

J'ai toujours été ouverte à l'idée de la manifestation. J'ai déjà constaté des choses positives grâce à la manifestation [ 08:37 ], donc je ne suis pas totalement sceptique. Mais j'ai eu une prise de conscience soudaine et brutale. Comme je l'ai avoué dans ma vidéo : “Je n'ai jamais manifesté… activement manifesté… ce que je désire sur le plan créatif “ [ 08:29 , 08:43 ].

Je ne me suis jamais assis et n'ai jamais formulé les désirs de mon cœur d'écrivain. Je n'ai jamais écrit ni dit à voix haute : “Je veux trouver un éditeur”, “Je veux être publié”, “Je veux trouver un agent” ou “Je veux vendre tant de livres” [ 08:43 , 08:49 ].

Comment est-ce possible ? J'ai consacré une si grande partie de ma vie à l' art d'écrire, mais j'ai complètement négligé d' y croire.

Les Pages du Matin, avec leur sagesse rassurante, m'ont montré exactement pourquoi. C'était douloureux à écrire, mais la vérité a fini par éclater : je « ne faisais pas assez confiance au processus et à moi-même » [ 09:21 ].

Ma peur fondamentale, que je pense que beaucoup d'entre nous, écrivains, partageons, est la suivante : « Je les veux tellement... mais si je... demande et que je ne les obtiens pas, alors je serai dans une situation pire que si je n'avais tout simplement pas demandé » [ 09:31 , 09:41 ].

Voilà. Le cœur du problème. Ce n'est pas un manque d'idées. Ce n'est pas un manque de compétences. C'est la peur paralysante et préventive du rejet. Nous sommes tellement terrifiés à l'idée d'entendre “non” que nous nous interdisons même de formuler le “oui” dans notre propre cœur. Nous nous protégeons en ne le désirant jamais vraiment .

Mon “cerveau stupide”, comme je l'appelais affectueusement [ 09:41 ], essayait de me protéger. Mais c'est aussi dans la sécurité que se cache le blocage. Pour retrouver mon “sentiment de puissance”, il me fallait d'abord prendre conscience de son profond manque.

Récupérer du pouvoir par le jeu : The Artist Date

Alors, comment surmonter un blocage aussi important ? On ne peut pas simplement le “forcer”. La réponse de la méthode “The Artist's Way” est de jouer .

Voici le deuxième outil essentiel : le Rendez-vous avec l’artiste . C’est un moment privilégié, une fois par semaine, en solitaire, avec votre artiste intérieur (ou votre enfant intérieur). Il s’agit de “remplir la source”. Comme je l’ai constaté, c’est aussi un remède direct à la peur de recevoir. C’est la pratique consistant à recevoir la joie, l’inspiration et le plaisir, pour le simple plaisir.

C'est ici que je trouve mon inspiration. Je me rends dans des jardins botaniques [ 00:15 ], des cafés chaleureux, et même à l'aquarium [ 10:00 ]. En tant qu'écrivains, notre travail consiste à observer le monde. On ne peut pas écrire un roman sans s'en inspirer. Ces moments sont mon inspiration. Ce sont des instants pour simplement absorber, être curieuse et laisser mon esprit vagabonder sans but précis.

Mais mon rendez-vous artistique préféré, et de loin, a été celui avec la poterie .

Je suis allée à mon cours [ 04:47 ] et j'ai eu une révélation sur mon propre processus créatif. Comme je l'ai mentionné dans le vlog, c'est ma “dernière séance… de glacis” [ 05:31 ], et j'ai énormément appris.

Plus précisément, j'ai réalisé que « je préfère le travail manuel au travail au volant » [ 05:39 ].

C'est devenu la métaphore parfaite de ma vie d'écrivain.

Le tour de potier : pour moi, c'est comme un tracé rigide et sous haute pression. Comme je le disais, “au tour, il faut contrôler chaque aspect pour que ça fonctionne” [ 05:53 ]. Un seul faux pas, une seule erreur de contrôle, et tout s'écroule. C'est stressant. On a l'impression de contraindre l' argile à se soumettre. C'est ce que je ressens en écrivant, quand j'essaie de contrôler le résultat, de forcer l'intrigue, et que j'ai une peur bleue de “me tromper”.

Le modelage à la main : c’est là que j’ai trouvé la magie. Avec le modelage à la main, “on a un peu plus de contrôle… et on ne contrôle pas” [ 05:46 ]. C’est paradoxal, n’est-ce pas ? On a la liberté [ 05:57 ] de façonner l’argile, d’en sentir la texture, d’y réagir. C’est une collaboration. On a une idée de ce qu’on veut créer, mais on laisse le processus nous guider. On est présent, tactile et flexible.

Voilà le genre d'écrivaine que je veux devenir. Je veux faire confiance au processus [ 09:21 ]. Je veux laisser mon récit m'accompagner avec douceur et bienveillance, sans chercher à le contrôler de façon obsessionnelle. La poterie a été pour moi une manière structurée, concrète et profondément apaisante de pratiquer le lâcher-prise. Elle m'a appris qu'une « erreur » n'est qu'une nouvelle direction, et que la joie réside dans la création , et non dans le produit fini.

Le « comment » : De « cerveau stupide » aux affirmations puissantes

J'ai donc utilisé les Pages du Matin pour identifier le blocage (ma peur de demander/recevoir). J'ai utilisé le Rendez-vous avec l'artiste pour expérimenter une nouvelle façon d'être (faire confiance au processus, comme avec la poterie).

La dernière pièce du puzzle pour les semaines 2 et 3 est constituée des affirmations et du discours intérieur positif .

Maintenant que je connais mon blocage, je dois activement réécrire le récit. Je dois créer des “affirmations ou des manifestations… autour de la créativité” [ 09:13 ], précisément ce que j’ai évité.

Il ne s'agit pas de simples balivernes. C'est une reprogrammation cérébrale ciblée et concrète. Il s'agit de prendre ce “cerveau stupide” [ 09:41 ] et de lui donner un nouveau scénario, plus performant.

Au lieu de la peur inconsciente : “Si je demande et que je ne l'obtiens pas, je serai plus mal loti… “

Je pratique activement la pensée positive. Des affirmations comme :

  • “ Je suis un canal clair et ouvert pour la créativité. “

  • “ Mes écrits ont de la valeur et méritent d'être lus. “

  • “ Je suis ouvert à l'idée de trouver l'agent et l'éditeur parfaits pour mon travail. “

  • “ Je fais confiance au processus et à mon propre calendrier. “

  • “ Je peux sans risque vouloir ce que je veux. “

Voilà le travail . Il nous met à l'épreuve. Il peut paraître un peu ridicule au premier abord. Mais c'est la clé pour accéder à ce “sentiment de puissance” qui est au cœur de la troisième semaine. Il s'agit de s'autoriser à désirer des choses, à les demander et à croire, fondamentalement, que l'on mérite de les recevoir .

Ce parcours m'apprend que l'écriture ne se résume pas à la grammaire et à l'intrigue. C'est une pratique holistique. Il s'agit de panser nos vieilles blessures, de nourrir notre créativité et d'oser demander à l'univers ce que nous désirons.

Merci d'être là pour m'accompagner dans cette démarche.

Avec tant de chaleur,

NotesOnDawn

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Semaine 1 : Pages du matin