Semaine 11 : Autonomie créative et redéfinition du succès

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Bonjour, ma chère famille Mme Browns.

Ici NotesOnDawn, de retour dans notre rubrique « Tout sur les livres », le cœur rempli de joie et d'une pointe de nostalgie. Je n'arrive pas à croire que nous ayons presque terminé cette série ! Nous voici déjà à la fin de la onzième semaine de « Libérez votre créativité » de Julia Cameron . Plus qu'une semaine !

Ce parcours a été l'un des plus transformateurs de ma vie, et le thème de cette semaine m'a semblé être le défi final, le plus difficile et le plus beau : retrouver un sentiment d'autonomie .

Quand j'ai lu ce titre, ma première pensée a été : qu'est-ce que ça veut dire ?

Au fil de la semaine, j'ai compris que l'« autonomie » est le noyau calme et stable de l'artiste. C'est cette part de soi qui crée, non pour les applaudissements, un contrat d'édition ou les « j'aime », mais par pur besoin , simple et sacré de créer. C'est être sa propre source.

Pour accéder à cette autonomie, il faut composer avec la dualité de l'acceptation et du succès. Pour un écrivain, ces deux mots sont de véritables fléaux. Nous sommes constamment en quête de succès (reconnaissance, publication, éloges) tout en luttant pour accepter notre propre voix, notre propre rythme, notre propre niveau.

Mon vlog de cette semaine était court et agréable, une sorte de « page d'album de souvenirs d'été » plutôt qu'une réflexion philosophique profonde. Mais c'est là, j'ai compris, que réside la clé . L'autonomie ne se trouve pas dans un geste grandiose et spectaculaire. Elle se trouve dans les petits moments de sérénité : préparer un bon repas, découvrir un nouveau café, contempler la pluie d'été.

Cette semaine, les grands sujets angoissants ont été abordés non pas avec anxiété, mais avec une salade de pâtes et dans la sérénité.

Amazon - Libérez votre créativité : un chemin spirituel vers une créativité accrue, par Julia Cameron

MsBrowns - La Voie de l'artiste, semaine 11

Le grand et effrayant rattrapage : Autonomie contre « succès »

Mon « rendez-vous matinal sous un ciel couvert » a été le véritable cœur du travail de cette semaine. Assise là, confortablement installée et plongée dans mes pensées, j'ai finalement dû me confronter à ces deux dragons.

Qu'est-ce que le succès ?

Pendant la majeure partie de mon parcours, le « succès » a été mon principal frein à la créativité. C'est le fantôme terrifiant qui hante chaque page blanche. Le succès, tel que je le concevais autrefois, était extérieur . C'était trouver un agent. C'était signer un contrat d'édition. C'était la reconnaissance. C'était, comme je l'ai évoqué dans des articles précédents, l'idée d'être suffisamment « célèbre » ou « reconnu » pour avoir la stabilité nécessaire à l'écriture.

Mais « Libérez votre créativité » remet en question cette définition. Le livre affirme : vous êtes déjà un artiste accompli, car vous pratiquez votre art.

Le succès ne réside pas dans la signature du contrat d'édition. Le succès, c'est l'acte d' écrire le livre . C'est le processus, pas le produit.

Franchement, c'est une idée terrifiante pour un écrivain. Tout notre métier est orienté vers un « produit » final, achevé. Nous n'écrivons pas simplement ; nous écrivons un roman . Nous écrivons une histoire . Nous aspirons à une « fin ».

Mais « l’autonomie », c’est apprendre à se détacher de cela. Un artiste autonome est celui qui écrit par nécessité , et non par intérêt . Il est guidé par son intégrité, sa curiosité, sa vérité. En un mot, il est libre .

Cette semaine, j'ai essayé de mettre en pratique cette liberté. J'ai essayé d' accepter mon propre processus. L'acceptation, j'ai appris, est la clé qui ouvre la porte à l'autonomie.

  • Je dois accepter que mes premières ébauches soient brouillonnes.

  • Je dois accepter que certaines journées d'écriture seront « mauvaises ».

  • Je dois accepter que ma voix créative soit valable, même si elle n'est pas « dans l'air du temps ».

  • Je dois accepter que je ne peux pas contrôler le résultat (qui achète le livre, qui l'aime), mais je peux contrôler à 100% le processus (ma volonté de me présenter devant la page).

C’est là qu’intervient le « carnet de souvenirs d’été » de mon week-end. Les actions que j’ai entreprises étaient toutes des leçons physiques et silencieuses de pratique de l’acceptation et de recherche de ma propre joie autonome.

Trouver l'autonomie dans le « zen » des petites choses

Cette semaine n'était pas consacrée à la performance, à l'effort ou au « réseautage ». Il s'agissait d' être . Il s'agissait de me ressourcer, à mon propre rythme.

1. Rendez-vous en solo : Un nouveau café. Mon premier acte d'autonomie fut un classique : un rendez-vous en solo. J'ai trouvé un « mignon petit café vietnamien » et je me suis juste… assise. Je n'y suis pas allée pour « travailler » sur mon roman. Je n'y suis pas allée pour prendre des photos pour Instagram. J'y suis allée pour moi .

Pour un écrivain, un café peut paraître cliché, mais c'est aussi un refuge. C'est un parfait « tiers-lieu » — ni chez soi, ni au travail — où l'on peut se retrouver seul, ensemble.

Ce simple fait de « découvrir » quelque chose de nouveau, pour mon propre plaisir, est une compétence que je développe. Un artiste autonome n'attend pas que quelqu'un d'autre lui apporte l'inspiration. Il va la chercher. Il écoute. Il observe. Il goûte un nouveau café et laisse cette expérience faire naître une nouvelle idée. Il est sa propre source de créativité. Ce moment de calme et de solitude était une façon de me dire : je me suffis à moi-même. Ma propre compagnie est un acte créatif.

2. Un moment de recueillement spirituel : une petite promenade dans une église. Comme vous vous en souvenez peut-être des semaines précédentes, j’ai trouvé un réconfort étrange et paisible dans les « lieux saints ». Cette semaine, j’ai fait une « petite promenade dans une église », non pas dans un but spirituel particulier, mais simplement pour profiter du calme.

Pour moi, c'est un acte d' acceptation . C'est accepter que ma créativité ait besoin de silence . Dans notre monde bruyant, exigeant et axé sur le contenu, choisir le silence est un acte radical d'autonomie.

Pour un écrivain, c'est la même énergie que face à la page blanche. La page est une sorte de « église » silencieuse et intimidante. Cette promenade était un exercice. C'était moi, m'exerçant à l'art de me présenter dans un espace silencieux, d'être présent, et simplement… d'écouter. Sans forcer, sans implorer des idées, mais en acceptant simplement le silence, et en ayant confiance que cela aussi fait partie du travail.

3. La pratique physique : le yoga.  Le thème de cette semaine était de « pratiquer le yoga ensemble ». C’est cette connexion corps-esprit que prône le livre « Libérez votre créativité » . L’écriture est si cérébrale . Nous vivons entièrement dans notre tête, dans les mondes immatériels de nos histoires.

Le yoga est un puissant acte d' acceptation du corps. Il vous ramène à votre corps, à votre respiration, à l' instant présent . On ne peut pas « réussir » en yoga ; on peut seulement le « pratiquer ». (Ça vous rappelle quelque chose ?)

En pratiquant, j'ai réalisé que c'était la même chose pour l'écriture. Je ne peux pas « réussir » une première ébauche ; je peux seulement la « pratiquer ». Je dois accepter l'inconfort d'une posture difficile, tout comme je dois accepter celui d'un chapitre difficile. En respirant profondément, je développe la force intérieure nécessaire pour persévérer dans mon travail, même quand c'est difficile. L'autonomie n'est pas seulement mentale ; elle est aussi corporelle. C'est la discipline de rester assis à sa chaise.

L'acceptation est un festin partagé (et un jour de pluie)

Le plus beau moment de cette semaine a été de réaliser que l'autonomie ne signifie pas l'isolement .

Être un artiste autonome, affranchi du besoin de validation extérieure, ne signifie pas s'isoler. Au contraire, cela signifie s'ouvrir au monde. Cela signifie enfin pouvoir interagir avec sa communauté de manière authentique et joyeuse, non pas comme une simple occasion de réseautage, mais en tant qu'être humain.

Voilà ce que mon « week-end pluvieux » a vraiment représenté.

La Communauté : Mes amis « Will et Ellie sont là ! ». On a joué à des jeux. On a préparé le dîner ensemble . C'était mon moment de détente, mon temps de jeu. Un artiste « reconnu », selon ma définition d'avant, serait trop « occupé » ou « sérieux » pour ces moments de jeu. Mais un artiste indépendant a suffisamment confiance en lui pour se permettre quelques fantaisies. Il a suffisamment les pieds sur terre pour savoir que ce lien, cette joie, est son carburant. Ce n'est pas une distraction , c'est le travail qui nourrit son inspiration.

Le processus : Nous avons cuisiné la fameuse salade de pâtes virale aux pêches et aux tomates. Ce n’était pas une activité créative stressante et à fort enjeu. C’était une expérience sensorielle, joyeuse et ressourçante . Un moment de pure sérénité. Nous coupions, goûtions, riions. Nous étions pleinement dans le processus . C’est l’acceptation, l’aspect « acceptation et réussite » de la dualité « acceptation et réussite ». Nous savourions la simple joie de créer , sans nous soucier du résultat (même s’il était délicieux !).

Le nouveau « succès » : Coucher de soleil au lac. Puis, nous avons emballé notre salade de pâtes et nous avons dîné au coucher du soleil au bord du lac.

Voilà, mes amours, c'était ça . C'était toute la semaine, condensée en un seul moment parfait, une heure dorée.

Pour moi, ancienne version anxieuse du « succès », c'était un fantasme : le lancement d'un livre dans une librairie chic de Londres, du champagne, une critique élogieuse.

Voici comment se définit ma nouvelle conception autonome du « succès » : être assise sur une couverture, déguster un délicieux repas fait maison dans une boîte Tupperware, entourée des gens que j'aime, et regarder le ciel se teinter de rose au-dessus de l'eau.

Voilà. Voilà le « succès ». Ce n'est pas un but futur, extérieur. C'est un état présent, intérieur . C'est la paix. C'est la présence. C'est l'acceptation de la beauté simple et parfaite de l'instant. Voilà la vie créative. Ce sentiment, c'est ce que je recherche.

La semaine s'est terminée sous le signe de la « PLUIE D'ÉTÉ », d'un « dimanche soir pluvieux et douillet ». C'était parfait. La dernière leçon d'autonomie.

Un artiste autonome n'a plus besoin d'une journée ensoleillée idéale pour créer. Nul besoin de muse. Nul besoin d'autorisation extérieure. Nous pouvons créer sous la pluie. Nous pouvons accepter la douce mélancolie, le matin nuageux, et y trouver la beauté. Nous pouvons créer notre propre chaleur. Nous pouvons nous asseoir devant notre page, écouter la pluie sur la vitre et écrire .

Nous sommes notre propre soleil. Nous sommes notre propre maison. Nous sommes autonomes.

Merci de m'avoir accompagnée dans ce voyage. On y est presque.

Avec tant de chaleur,

NotesOnDawn

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